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Raphaël Vullierme (LY GI 2013)

25 janvier 2022 Talents
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Raphael Vullierme est un "serial entrepreneur" européen dans la tech.

Diplôme INSA Lyon en poche, complété par un diplôme HEC il a créé très jeune, sa première startup (goodfood). Il a ensuite développé le même modèle avec Rocket Internet à Berlin en lançant et déployant eatfirst.com en Europe. Il a également lancé OpenJet.com le "uber" du jet privé : après une levée de fonds de 2,5 millions d’euros, il a constitué une équipe de +de 20 personnes aux USA et en Europe.

En 2016, Raphaël Vullierme, a cofondé une société d'assurance habitation en ligne : une startup appelée Luko, une insurtech : entreprise destinée à changer les règles du jeu qui prévalent dans le secteur de l'assurance habitation depuis des décennies.

En ce début d'année 2022, Raphaël Vullierme fait parler de lui et de Luko, avec l’acquisition de son concurrent allemand Coya, lui permettant désormais de compter plus de 300.000 assurés en Europe. «Grâce à cette assise franco-allemande, nous allons continuer de développer un géant européen de la protection et des services aux foyers, éthique, durable et toujours plus aligné avec les intérêts de ses assurés», explique Raphaël Vullierme, son directeur général.

 

→ Interview vidéo de Raphaël VULLIERME par le magazine Challenges 

 

 

«Actuellement, nous sommes toujours plongés dans une mer de doutes avec des clauses et des aspects couverts que nous travaillons à éliminer. De plus, il est absolument palpable que le rythme de vie se soit accéléré ces dernières années, mais néanmoins, il y a des processus qui sont très peu numérisés.»

La rapidité et un processus totalement numérique sont donc ses maîtres mots… dès le début de la relation avec l'avenir assuré :

«L'un des aspects qui nous différencie le plus en matière d'innovation est le processus d'enregistrement. Pour contracter, vous n'avez qu'à répondre à 6 questions via l'application ou le site Web pour vous inscrire, contrairement aux 30 que font habituellement les autres entreprises.»

ajoute-t-il.

«Nous avons mis en place une technologie d'intelligence artificielle dans notre processus de gestion des sinistres pour, grâce à l'analyse photographique, évaluer les dégâts de manière quasi chirurgicale.»

explique Raphaël Vullierme.

«Ici, notre service de téléconsultation gagne un poids pertinent, grâce auquel le client peut montrer les dommages et obtenir une assistance en direct.»

Le modèle économique est très transparent. 30% des cotisations sont prélevées pour gérer les sinistres (les frais de services les plus faibles du marché grâce à un modèle 100% digital utilisant l’IA). Les70% restants sont placés dans un fond commun servant à dédommager rapidement les assurés en cas de sinistre. En fin d’exercice, le solde de cette cagnotte est versé à l’association choisie par l’assuré.
Ainsi les revenus de Luko sont toujours fixes et transparents. La société n’a donc aucun intérêt à ralentir ou empêcher le paiement des indemnisations.

«Cela crée quelque chose de vertueux, nous ne gagnons pas plus d’argent à ne pas vous rembourser donc on fait tout pour le faire vite et bien. Si le client exagère ou s’il fraude, ce n’est pas le grand capital qui est impacté, ce n’est pas terriblement lointain, c’est l’association qu’il a lui-même choisi ce qui nous permet d’établir une relation de confiance et beaucoup plus rapide et à la fin, d’avoir moins de sinistre et de fraude sur le marché.»

 

En décembre 2020, Luko avait levé 50 millions d’euros auprès des fonds EQT Ventures, Accel, Funders Fund, Speedinvest, Orange Ventures et des investisseurs privés, un an après avoir déjà levé 20 millions d’euros. Elle compte à son capital Xavier Niel et Bruno Rousset, fondateur de la compagnie lyonnaise April, entrés à l’occasion d’un tour de 3 millions d’euros en juin 2018.

 




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